Âge : 30 Date de naissance : 18/12/1993 Date d'inscription : 30/04/2013
Sujet: [Nuit VI] Le Château de Drangleic Lun 26 Oct - 2:02
Il faisait froid. Cette douce fraicheur, pourtant agréable, qui étreint son emprise sur votre corps. On dit que la mort est froide. Qu'avant de mourir, on gèle. Est-ce dû au sang qui s'échappe par les pores de la peau, de votre blessure, ou est-ce votre cerveau, votre esprit, qui trompe vos sens ?
Lorsque le groupe ouvrît les yeux, ils virent qu'ils étaient tous couchés par terre, ne se souvenant pas vraiment de ce qui c'était passé. Mais c'est les traces de flammes par terre, partout dans cette salle, qui vous rappela la misère du discours d'Aldia, celui qui était sorti du cycle, devenu intemporel. Le cœur lourd, le soldats se relevèrent. Un sacré paquet de sang s'écoulait de leurs armures. Certains membres du groupe ne se relevèrent même pas. La blessure était trop grande, la misère de l'existence trop lourde, et ils avaient préféré arrêter ici leur périple.
La salle dans laquelle ils étaient était différente de leur souvenirs. Elle était très grande, et il gigantesque escalier se dressait face à eux. On ne s'étonnait plus de grand chose tant le moral était bas. Pourtant, ils rencontrèrent le vieil ami d'une créature qu'ils avaient vaincu.
Souvenez-vous, de Raime, le Chevalier Fumerolle. Celui qui avait été brisé par son ami, aussi garde du corps de feu Vendrick. L'autre garde du corps, au marteau, s'appelait Velstadt. C'était un très grand guerrier, en armure doré, qui a juré fidélité au Roi de Drangleic, Vendrick. Quand vous le virent, agenouillé, en haut des escaliers, le groupe comprît où il se trouvait.
Le Château de Drangleic. Et en haut de l'escalier, c'était la réelle salle du trône, du temps où le monde n'était pas écroulé. Enfin : au début de cette Âge du Feu. Mais peu de souvenirs relataient les faits. Qu'était l'Âge des Ténèbres avant cela ? Peut-être qu'Aldia savait, et que c'était ça, sa mise en garde ? "Que désirez-vous réellement..."
Rêvant, un soldat ne vît pas l'immense masse de Velstadt le menacer, et il finît écrasé sous le poids de l'immense arme contondante. Le groupe n'était pas de taille et sentît que ça allait être ici, la fin de toute chose. Quelle douce ironie que de mourir sous les coups du garde de celui que vous cherchiez. Il ne semblait même pas humain. Peu importait, en réalité. Un autre soldat mourut, pourtant vaillant, d'une manière peu recommandable, comme s'il avait abandonné. Et pourtant, le groupe, crachant sueur et sang, parvînt à vaincre le géant. Comment ? Il semblait tout aussi fatigué de la vie que vous. Il semblait... savoir qu'il avait échoué, que le Roi était déjà mort. Son existence n'avait plus aucun intérêt, tout comme la vôtre.