Jeu de rôle [Partie 100]

Kurgan était resté complètement fasciné par le récit de l'homme. Mais secouant la tête, il eut de nouveau conscience à ce qu'il se passait autour de lui, avec ses collègues qui l'avaient rejoint -les manœuvres discrètes des elfes, la méfiance manifeste de son congénère- et surtout le temps qui se dégradait de plus en plus. Coupant la parole à Irwin et ne laissant pas le temps à l'homme de répondre à ses questions, il s'écria:

- Dites, il devient peut-être urgent de trouve un abri non?

Puis il servit une large rasade de bière.

Irwin n'était guère enchanté par ce détour. La présence putride qu'il avait ressenti dans la forêt s'était déplacée rapidement et se faisait maintenant ressentir au sud ouest dans la forêt.
Le groupe s'était déplacé à l'est de la forêt, légèrement au nord de celle-ci. Ils se retrouvaient donc plus près de leur point de départ qu'ils ne l'auraient voulu. Dans le lointain au sud les elfes de leur vu perçante pouvaient deviner les remparts du gué fortifié d'où il venait : La cité de Wendeford (Halabord en commun impériale)
Ils avaient en effet pénétré dans la forêt interdite au abord de la cité s'enfonçant vers le nord ouest pour revenir par une courbe direction nord-est lorsqu'Irwin s'était engagé sur l'étroit chemin qui la avait finalement amené à la lisière du bois. Ils avaient alors quitté la forêt traversant une lande aride car ils avaient vu la lueur du feu près de ce boqueteau.
Irwin était à moitié contrarié par leur découverte, il leur fallait maintenant retourner dans cette forêt et reprendre leur quête. Hors le petit village isolé de Rassin était au nord de l'autre côté de la forêt loin vers l'ouest, Irwin le savait fort bien... Ce vieil homme c'était perdu.

Voyons voyons...
Vous vouliez vous rendre à Sainte-Fontaine et venez d'Harabnab... vous vous êtes en effet trop enfoncé au sud en quittant la route de Sainte-Fontaine. Mais si vous vouliez aller à Sainte-Fontaine pourquoi donc avoir pris la route d'Havanok à la croisée des chemins ?
Vous auriez plutôt fait de continuer sur la route de Sainte-Fontaine puis de prendre le chemin de Rassin à votre gauche allant vers le sud, mon frère. Là vous vous êtes égaré en traversant la lande laissant la route d'Havanok sur votre gauche.
Traversant la lande, cette sombre forêt vous a attiré à ses abords, il semblerait.

Au nord, un éclair zébra les cieux suivi immédiatement d'un tonnerre assourdissant. Quelques sévères bourrasques de vent commençait à se faire sentir, faisant vacillé la flamme et les ombres autour du petit bosquet isolé, rendant d'autant plus impressionnante la forêt maudite. La forêt s'étendait à l'est telle une barrière infranchissable.
Le bosquet n'offrait quasiment plus aucune protection, il leur fallait quitter les lieux au plus vite sous cette pluie battante.

Vous êtes étranger, Analandais n'est ce pas ? Sinon vous n'auriez vraisemblablement jamais mis les pieds au abord de cette forêt maudite.

Bien il nous faut trouver un abri. Je propose de retourner dans la forêt. Les arbres nous apporterons réconfort et protection.

Je comprends que vous vouliez vous arrêter à l'abbaye de Rassin mais celle-ci se trouve à 6 lieux au nord ouest si nous coupons à travers bois. En peu plus loin si nous les contournons par le nord. Rassin est au pied des collines à la l'orée de la forêt mais de l'autre côté, mon ami. Jamais nous ne pourrons l'attendre avant la nuit totale. Et certainement pas avec ce temps !

Je vous propose plutôt d'emprunter le chemin d'où nous venons, il vous ramènera en ville. Wendeford n'est pas bien loin. Irwin regarda vers le sud, devinant les contours de la cité grâce aux éclairs. Le ciel se faisait de plus en plus menaçant mais aucune brume ne s'était levé.. pour l'instant.

A deux lieux d'ici, désignant de la main le sud. Nous en venons tous ! De là-bas vous pourriez profiter de l'hospitalité de la petite cité fortifié, puis reprendre votre chemin au petit matin si tel est votre souhait.

Personnellement je ne voudrais pas rentrer bredouille de notre chasse, lançant un regard entendu à Azulée. Et la forêt nous abritera. Il nous suffira de monter un campement à l'abri des arbres.

En attendant de prendre une décision, éteignons ce feu et dirigeons nous vers la forêt noire pour nous y abriter. L'orage gronde de plus en plus et le vent s'est déjà levé. Je ne vais pas attendre déluge plus important.


Irwin joignit les gestes à sa parole

Ne laissant pas Irwin finir, et ne l'ayant visiblement même pas écouté, Kurgan s'est mis à courir avec l'homme. Tandis qu'ils s'éloignaient et qu'on ne les voyaient déjà plus, on les entendit converser:

- C'est par là tu dis?
- Oui je pense que nous sommes juste à côté!
- Par ma barbe! J'ai hâte de me mettre à l'abri!

J'écoutais avec attention Irwin qui parlait faune et flore de la forêt au jeune prêtre. J'hochais la tête d'approbation et me permettais d'ajouter une ou deux informations complémentaire si besoin. Je pris une gorgée de notre fameuse bière que j'avais l'habitude de consommer dans la citée. Lors de mes parties de chasse, je ramassais souvent Aspirulae ergonium pour la revendre aux brasseurs.

"-Je serais ravie de vous escorter jusqu'à l'abbaye de Rassin mais vous ne nous aviez toujours pas dit votre nom"

Le nain Kurgan avait raison, nous étions trempé jusqu'au os malgré le couvert des arbres, il nous fallait un mailleur abris.

J'entendais Irwin faire la morale à l'humain qui s'était perdu. Le pauvre homme ne devait pas avoir le sens de l'orientation pour s'être égaré ainsi.

"-Irwin a raison, retournons à la cité pour nous mettre à l'abris, nous reprendrons la route demain dès l'aube. De toute façon avec ce temps, toute les bêtes ont du se cacher, il est inutile de continuer à chasser."

M'adressant à Irwin:

"Je sais que tu n'aimes pas rentrer bredouille de la chasse mais rentrer me semble être une sage décision. Nous auront plus de chance demain"

Kurgan partit en courant avec le prêtre dans la mauvaise direction pour trouver un abri mais nous les rattrapâmes rapidement.

"Où allez vous comme ça, la cité est par là!"

Irwin sembla tout à coup devenir fou en écartant les bras sous la pluie et en sautillant le fossé. Il montra le tronc creux d'un saule. Je poussais un soupir. Ainsi donc, ils avaient décidé de passer la nuit dans la forêt, quels inconscients! Si un danger arrivait, je n'étais pas sure de pouvoir les protégers.
Irwin s'amusa à communiquer avec les insectes. Cela nous sera surement utile.
Je fis attention que tout le monde nous rejoignîmes. Borin fut le dernier à rentrer. Il était resté silencieux pendant tout le trajet, semblant fusiller du regard mon collègue Elfe.

"Bon au moins ici nous sommes au sec".

Lupus se posta à l'entrée du tronc, les sens aux aguets.

Azalée a écrit:

Irwin sembla tout à coup devenir fou en écartant les bras sous la pluie et en sautillant le fossé.

Absolument ébaubi par cette vision de l'enfer, Kurgan jetait un regard fou sur ce ciel apocalyptique. Lorsqu'il reprend ses esprits, il est en train de dévaler le monticule en direction de l'abbaye, les jambes flageolantes. Tout en courant, le nain faisait des moulinets frénétiques avec sa hache pour tenir les Démons à distance. N'ayant pas d'arme, l'homme fit de son mieux avec ses mains nues.

En arrivant à l'abbaye, il s'affale contre la porte. Il cogne de toutes ses forces, en demandant asile à grands cris. On tire un verrou et il s'effondre à l'intérieur du monastère. L'inconnu, lui, reste dehors, essayant toujours de repousser les Démons.

- "Entrez-vite!", cria-t-il à l'homme.

Puis il se mit à chercher des yeux ses compagnons. Arriveront-ils à se joindre à eux dans cet abri sûr?

Spoiler:

Borin avait lâché un soupire en voyant l'homme courir à toutes jambes à cause de l'éclair. Si il n'était pas empli de mauvaises intentions en tout cas devenait-il chiant à courir dans tous les sens sans concertation. A contre cœur Borin se redressa repris sa hache et commença à courir en suivant l'homme et Kurgan qui s'était lui aussi précipité à sa suite.

Ils coururent ainsi pendant une bonne demi heure sous une pluie qui, pour ne rien arranger, les trempait de la tête aux pieds. A bout de souffle Borin s'arrêta lorsqu'il vit envie cette abbaye dont l'homme n'avait cessé de leur rabattre les oreilles. Et c'est alors que soudain le ciel s'emplit de créatures toutes plus monstrueuses les unes que les autres, s’élançant à leurs trousses.

-"Ah mais c'est parfait ça ! Si on attrape pas la crève on aura qu'à se faire éviscérer !!"

Puis il jeta un regard très rapide vers les deux elfes laissés derrière

Kurgan se tenait toujours sur le seuil, retenant la porte. Ils faisaint des signes à l'humain et à l'autre nain.

- "Mais dépêchez-vous, bon sang!", hurla-t-il.

Nous nous crûmes à l’abri dans l'arbre quand l'éclair le frappa. Un éclair qui ne semblait pas naturel, je jetais un oeil à Irwin qui semblait penser la même chose.

A cause de ces événements nous n'eurent pas de réponse aux questions posés.

L'homme suivit par Kurgan partit en courant, nous autres n'eurent d'autre choix de le suivre. Nous traversâmes à un moment comme une sorte d'écran flou. Mon loup glapit et je trébuchais mais je n'avais pas le temps de me poser des questions, il fallait continuer à courir et suivre le groupe.

Nous arrivâmes plus vite que prévue devant le chemin menant l'abbaye.

C'est alors que des cris suraigus nous firent sursauter. Je bandais aussitôt mon arc et commençais à tirer sur les créatures permettant à mes compagnons d'atteindre l'Abbaye sans trop de mal. L'homme et Kurgan arrivèrent les premiers suivit de Borin et Irwin.
J'entendais Kurgan hurler : "Mais dépêchez-vous, bon sang!".
Il ne manquait plus que mon loup et moi même mais j'étais trop absorbée à tirer sur les créatures. C'est le soucis quand on n'éprouve pas la peur, on en devient inconscient.

Une des créatures criblées de flèches tomba au sol. Elle ne pouvait plus voler mais elle était encore assez vive pour attaquer. Elle se jetais dans ma direction. Lupus se jeta sur elle pour détourner son attention. Elle me loupa de peu. La créature envoya valser le loup plusieurs mètre plus loin en direction de l'abbaye. Ce fut l'électrochoc. Mon compagnon était blessé. Je me précipitais vers lui et le traina jusqu'à la porte de l'abbaye. J'allais retourner au combat malgré la dizaine de créatures dehors quand des bras vigoureux m’attrapèrent à la taille et m'entraina à l'intérieur de l'abbaye.

J'entendais une voix que je ne reconnu pas sur l'instant "- Fermez les portes !"

Et la grosse porte en bois se ferma et je me retournais pour voir qui m'avait forcer à me mettre à l'abris.

Comme tous elfes, les elfes sylvains ne connaissaient pas le sommeil, ils étaient d'ailleurs immunisés à celui-ci.. en revanche ils connaissaient la fatigue et avaient recours à une méditation elfique régénératrice à la place. Les derniers événements bien trop brutaux des dernières heures avaient épuisé Irwin. Ainsi à l'heure du coucher, il se retira dans la chambre avec les autres pour méditer à même la pierre.

Sa méditation était agité. Des images pareilles à des rêves se formèrent dans son esprit.
Ce terrible orage, l'éclair improbable, le miroitement qui devait être une porte dimensionnelle, les démons... tout cela n'avait qu'un seul et unique vecteur en commun. Le soit disant novice de Lyra qu'ils avaient croisé et qui avait tout fait pour les conduire dans cette abbaye !
Irwin le savait depuis la veille mais il n'avait pas eu le temps de synthétiser et formaliser ses pensées, encore moins le temps de confronter l'individu qui avait tout fait pour soigneusement l'éviter.

Irwin sorti de sa torpeur méditative. Aussi ne fut-il pas surpris de voir l'inconnu se glisser furtivement hors du dortoir. Il décida de le suivre et de le confronter. Et vit du coup de l’œil que les deux nains complices avaient eu la même idée que lui.

Admin Dio a écrit:

Vous dégringolez les marches, suivi par les moines, et vous débouchez dans une cave humide, éclairée par une torche. Au fond, l'inconnu est agenouillé devant un grand coffre de chêne dont le couvercle est ouvert et, à la lueur vacillante de la torche, vous voyez qu'il tient entre ses mains un énorme livre noir. A votre arrivée, il tourne la tête et se relève.

Irwin n'hésita pas un seul instant ! Il avait identifié son ennemi et percevait le mal et l'abomination chez l'homme ... et assurément un mal plus grand encore provenait de l'étrange livre noir.

A peine arrivé, Irwin engagea le combat. Il tendit son bras et une nuée d'insectes grouillants et vrombissants sortir de sa manche. D'ailleurs où qu'ils se trouvent, tous les insectes présents en ces lieux fusèrent sur l'étranger dans une danse enragée et vorace.
Irwin prépara une autre incantation visant à étourdir sa cible pendant que les insectes se chargeaient d'occuper et de mordre cette dernière.

- Quod ligno clava caedit !

Me retournant, je vis que c'était Borin qui m'avait attrapé. Je lui lançais un regard noir, hésitant à l'engueuler pour m'avoir empêcher de combattre les créatures volantes. Mais à la réflexion, sur les 10 créatures, je n'avais réussi à en blessé qu'une. Il aurait été surement suicidaire de se lancer seule à les combattre.
Au final, le nain m'avait sauvé la vie même si je ne me rendis pas compte dans l’excitation de l'action.

J'allais m’agenouiller près de mon loup, je l'examinais pour voir s'il avait des os brisés mais heureusement il n'était que légèrement sonné.

Les moines autour de nous nous dirent qu'ils seraient heureux de nous héberger tout les trois. Tout les trois? Mais nous étions 5: Irwin, Borin, Kurgan, le moine et moi (et encore je ne compte pas mon loup).

On nous invita dans un dortoir, les nains et les humains s'endormirent. Pour ma part je me mis en tailleur, les yeux dans le vague à me reposer.
C'est alors qu'un léger bruit me fit sortir de ma torpeur. Le jeune homme qui était avec nous sortait furtivement du dortoir. Regardant autour de moi je croisais le regard de mes compagnons qui étaient réveillés et d'un commun accord nous nous mîmes à le suivre.
L'homme se comportait bizarrement, il s'enferma dans une pièce et un hurlement retentit aussitôt.
Défonçant la porte, nous découvrîmes une bibliothèque où gisait le corps d'un moine. Je me précipitais pour prendre son pouls. L'homme respirait encore, il était juste assommé.
Les moines arrivant en même temps que nous, nous désignèrent un escalier en pierre. Tout le monde se précipita à sa poursuite jusque dans une cave humide.
L'homme que nous cherchions était là, un livre noir à la main, il se releva.

Irwin attaqua aussitôt avec sa magie des insectes.

Pour ma part j'étais trop abasourdit que je lançais un :

"Mais à quoi ça rime tout ça! Expliquez vous!"

Lupus grogna prêt à attaquer si l'homme présentait une menace.

Après la porte refermée, Borin se retourna et vit tous ces regards dirigés vers eux. Il n'aimait pas ça, il laissa Irwin et l'étranger leur expliquer leur situation tout en jetant sur les moines des regards méfiants. Ils furent alors invités à rejoindre les autres pèlerins pour la nuit. il n'aimait pas ça. Certes c'était mieux que la foule de démons qui traînait dehors mais le silence tabou qui pesait sur le sujet ne lui plaisait pas et il lui tardait de briser ce silence hypocrite. Il n'aimait pas non plus les mots mielleux et emplis de malhonnêteté du moine.

Il ne réussit bien évidemment pas à dormir et vit l'inconnu se glisser furtivement hors de la pièce. Il réveilla alors doucement Kurgan à peine endormi à côté de lui et chuchota :

-"le scélérat vient de se barrer en nous prenant pour des cons, je commence à en avoir marre qu'il se foute de notre *Censure*, je vais le suivre".

Les deux nains s’exécutèrent alors et aperçurent Irwin qui le suivait aussi. Voyant l'étranger fermer la porte à clé, Borin, qui dans sa grande méfiance n'avait pas oublié sa hache, s'avança près de la porte dans l'intention de la défoncer, lorsqu'ils entendirent un cri retentir. Borin n’hésita pas et détruisit la porte avec l'aide des autres. En voyant le corps inanimé du moine, Borin cria, furieux.

-"RRaaaaa cette fois ça suffit, je vais me le faire !!" Il dévala quatre à quatre les marches de l'escalier que le groupe de moins leur avait indiqué. Surgissant dans la pièce sa double hache en main, Borin suivit directement l'action d'Irwin et s'élança en brandissant sa hache en direction de l'inconnu en criant :

-"Baruk Khazâd !!!!!!!!!!!!"

Ne semblant pas du tout impressionné par le nain qui le chargeait et par la nuée d'insectes qui fonçait sur lui, l'homme s'écria:


- Merci mes amis, dit-il avec un rire moqueur. Sans votre aide, je n'aurai pu pénétrer ici. J'y resterais volontiers plus longtemps, mais j'ai beaucoup à faire.

Sur ces mots, un voile noir tombe sur la cave. Lorsqu'il se dissipe, l'inconnu a disparu avec le livre, mais il a laissé quelque chose à la place. Sous vos yeux, un nuage de fumée verte, tournoyante, délétère, commence à se former au centre de la pièce.

Un silence de mort rêgnait dans la pièce, on entendait plus que le vrombissement des insectes de l'elfe et les grommellements du nain qui se demandait où était passé son ennemi.

En guise de réponse l'inconnu déclara:

Citation :

- Merci mes amis, dit-il avec un rire moqueur. Sans votre aide, je n'aurai pu pénétrer ici. J'y resterais volontiers plus longtemps, mais j'ai beaucoup à faire.

Je n'eu pas le temps de réfléchir à ses mots ou de réagir que l'inconnu disparu laissant un nuage vert apparaitre.

Aussitôt sentant que quelque chose de mauvais allait arriver, je pris mon arc et le banda.

Bien m'en prit, un démon apparut. Un démon si terrible que mon loup et mes compagnons reculèrent de quelques pas.

J'ouvris ma main droite et ma flèche partit se figer dans l'oeil gauche du démon. Celui ci hurla et se jeta sur nous.

Borin qui, après avoir raté son coup, s'était déplacé derrière le monstre afin d'éviter ses coups, remarqua qu'Azalée l'avait blessé à l’œil. Malheureusement le coup l'avait davantage énervé que réellement blessé, et le démon se mit à grandir devant eux.

Comprenant que al force brute ne servait à rien si ce n'est rendre leur ennemi encore plus puissant, Borin hurla en direction d'Irwin :

"Balance lui un de tes sorts nos armes ne lui feront rien !"

Il s'aperçut alors que l'elfe avait grandement perdu en énergie à cause de son sort précédent...